Gli scienziati riuniti al convegno di Lourdes hanno studiato Venerdì 8 giugno 2012 il mistero delle fonti d'acqua dei Santuari e su questo della grotta dei pellegrinaggi. Tra questi, il Premio Nobel Luc Montagnier, co-scopritore del virus dell'AIDS.
"Non posso spiegare i miracoli", ha detto l'americana reumatologa Esther Sternberg, sostenendo che un luogo come un santuario (preghiera, canzoni ...) creano "emozioni" e che queste hanno senza dubbio avuto "un ruolo sulla Salute e la guarigione dei malati".
Il Professor Montagnier, da parte sua, ha detto che voleva portare "un messaggio della scienza accanto a quella della fede". Proprio il tema imposto da questo evento, la conferenza organizzata dall'Ufficio degli accertamenti medici di Lourdes sul tema della guarigione "in termini di ragione e della scienza, in collegamento con l'influenza della fede e la preghiera per la salute umana".
Luc Montagnier ha detto che i "disturbi" (malattie neurodegenerative, cancro ...) che potrebbero causare le onde elettromagnetiche nel corpo umano, ed ha ricordato le proprie esperienze sulla struttura dell'acqua ed il suo ruolo nelle malattie umane.
L'acqua di sorgente della Grotta di Lourdes, dove hanno avuto luogo le apparizioni, potrebbe influire sulla salute dei pazienti? Il Professor Montagnier ha insistito sul fatto che l'analisi di questa acqua non ha mostrato alcuna particolare proprietà.
Per la professoressa Sternberg, se lo stress può causare la malattia, il fatto di essere "immersi in un clima di compassione, come a Lourdes, può influenzare le emozioni, e quindi il cervello." Si verifica "un cambiamento nel cervello che permette al corpo ed al sistema immunitario di guarire", ha spiegato. "In un posto come questo, arriviamo già con la speranza che ci sentiremo meglio" e questo riduce lo stress, ha valutato la reumatologa.
La Chiesa riconosce la guarigione col contagocce: più di 7000 casi di guarigioni inspiegabili sono stati registrati a Lourdes dal 1884, ma meno dell'1% di questi, una sessantina, hanno ricevuto il riconoscimento ufficiale.
Versione originale: L’eau et la grotte de Lourdes scrutées par la « raison et la science »
lequotidiendumedecin.fr 08/06/2012
Des scientifiques réunis en colloque à Lourdes se sont penchés ce vendredi sur le mystère de l’eau de la source des Sanctuaires et sur celui de la grotte des pèlerinages. Parmi eux, le prix Nobel Luc Montagnier, co-découvreur du virus du sida.
« Je ne peux pas expliquer les miracles », a déclaré la rhumatologue américaine Esther Sternberg en affirmant qu’un lieu comme les Sanctuaires (prière, chants...) créait des « émotions » et que celles-ci avaient sans doute « un rôle sur la santé, la guérison des malades ».
Le Pr Montagnier a, pour sa part, indiqué qu’il voulait porter « un message de science à côté de celui de la foi ». Exactement le thème imposé par cette manifestation, le colloque étant organisé par le Bureau des constatations médicales de Lourdes sur le thème de la guérison « sous l’angle de la raison et de la science, en lien avec l’influence de la foi et de la prière sur la santé humaine ».
Luc Montagnier a souligné les « perturbations » (maladies neuro-dégénératives, cancer...) que pouvaient provoquer dans le corps humain les ondes électromagnétiques, et rappelé ses propres expériences sur la structure de l’eau et son rôle dans les pathologies humaines.
L’eau de la source de la grotte de Lourdes, le lieu où auraient eu lieu les apparitions, pourrait-il influer sur la santé des patients ? Le Pr Montagnier a insisté sur le fait que les analyses de cette eau n’ont fait apparaître aucune propriété particulière.
Pour le Pr Sternberg, si le stress peut provoquer la maladie, le fait d’être « immergé dans une atmosphère de compassion, comme à Lourdes, peut avoir un effet sur les émotions, et donc sur le cerveau ». Il se produit « un changement dans le cerveau qui permet au corps et au système immunitaire de guérir », a-t-elle expliqué. « Dans un endroit pareil, on arrive déjà avec l’espoir qu’on va se sentir mieux » et cela réduit le stress, a encore noté la rhumatologue.
L’Église ne reconnaît les guérisons qu’au compte-gouttes : plus de 7 000 cas de guérisons inexpliquées ont été enregistrés à Lourdes depuis 1884 mais moins de 1 % d’entre elles, une soixantaine, ont bénéficié d’une reconnaissance officielle.